Et si on dansait ?

« Je ne suis pas danseuse… Sauf que je danse. »

Au travers de son itinéraire atypique d’enfant révoltée contre la technique et fatiguée des classes et de leurs classements, Mathilde Ramade nous entraîne avec malice et grâce sur les chemins buissonniers.

Le spectacle nous invite à nous donner la main dans une ronde bien malgré nous.

On aura beau dire qu’on ne danse pas, qu’on ne sait pas, qu’on ne compte pas – avec elle, c’est d’abord la pensée qui danse, au bout des doigts, au coin des yeux, dans le frémissement des orteils.

C’est un cas où « dire, c’est faire » : danser, c’est bien sûr ne pas se marcher sur les pieds – mais c’est surtout se laisser faire, se laisser penser, se laisser dépasser, se laisser croire, libérer l’imaginaire, le laisser virevolter, et choisir ses voyages.

En nous emmenant sur les pas de Gene Kelly, Loie Fuller ou Beyoncé, Mathilde Ramade raconte son histoire de la danse au travers de ses rêves d’enfant et d’adulte.

La question n’est plus : « comment danser », mais « comment ne pas danser ».